Exposition Jean-Jacques Drout et Didier Gauzin

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Jean-Jacques Drouthuiles sur toile et dessins à l’encre de Chine

Une volonté, un désir irréfragable m’ont poussé à créer pour ne pas mourir ; ça s’est fait en trois épisodes. Le premier, à dix ans, quand le dessin à la gouache est devenu mon seul moyen de m’évader. Puis, dans ma jeunesse, entre 22 et 27 ans, quand j’ai suivi avec assiduité les cours du soir de la Ville de Paris et les cours informels de Lucien Terny, artiste peintre de 62 ans qui avait fait les Beaux-Arts de Paris avant la guerre. Enfin, à 41 ans, quand je décide de devenir peintre artiste à part entière,  que je reprends tout, croquis, dessins, techniques et autres, à zéro.

Cinq années de dessin et peinture figuratifs et une entrée progressive dans l’abstraction, une ouverture vers l’infini.

Différences phases – abstraction surréaliste, travail sur la matière, recherche d’équilibres… – pour arriver à ces glacis à l’huile sur toile ou à ces dessins sur papier qui jouent avec la lumière et les couleurs.

La peinture m’a permis de me découvrir à moi-même et ne plus jamais me mentir. C’est devenu une réelle nécessité.

La peinture est un dépassement possible de soi-même ; c’est de la poésie pour le regard. Voilà pourquoi acquérir ou faire de l’art, c’est nourrir potentiellement son esprit à la poésie. Selon son intuition, face à l’œuvre, la peinture peut devenir une poésie qui se voit : ça chante ou ça ne chante pas.

Et ceci est valable pour toute forme d’art, quel qu’il soit !

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                          La goutte et le vase                        

 

Didier Gauzin, sculptures

Mon parcours de sculpteur, en quelques dates :

  • 5 ou 6 ans, premier souvenir : cette panthère noire sur la cheminée de Tatie
    Philo, est-ce qu’elle ne va pas me dévorer ?    
  • 10 ans, place Héraclès à Toulouse : c’est qui ce géant tout en bronze et en muscle?
  • adolescent : plutôt intéressé par les 3 grâces de Maillol
  • et puis le choc : le buste de Diego par Alberto Giacometti  
                            la ligne parfaite avec les oiseaux dans l’espace de Brancusi
  • j’ai bientôt 40 ans, il faut oser !

Maintenant, depuis plus de 20 ans : un peu de travail sur les formes et beaucoup de plaisir dans la confrontation avec la matière.

Jean-Jacques Drout,

Huiles sur toile

 

Sans titre, 2018

120 x 120

Sans titre, 2018

116 x 91

Sans titre, 2017

116 x 91

Sans titre, 2018

90 x 90

Sans titre, 2018

90 x 90

Sans titre, 2018

80 x 80

Sans titre, 2016

80 x 80

Sans titre, 2018

70 x 70

Sans titre, 2017

81 x 65

Sans titre, 2017

81 x 65

Dessins

 

encre de Chine sur papier Arche (850 g)

 

Sans titre, 2018

76,5 x 58

Dessins encre de Chine

 

Sans titre, 2018

29,7 x 42

Sans tire, 2018

42 x 29,7

Didier Gauzin, sculptures

Titre

Année

 

So sad

2015

Pierre de Charente

Veilleuse

2018

Pierre de Charente

La goutte et le vase

2018

Pierre de Charente, acrylique

Mix

2017

Pierre de Charente

Autoportrait d’un étranger

2014

Pierre de Charente

Sans titre

2014

Pierre de Charente

Néant ou Infini

2018

Marbre de St Béat

« Quand la puissance s’exprime par la douceur. Merci pour cet acte force… »

« Merci pour ce travail d’art où les forces des couleurs et des formes se rencontrent, se disent… »

« …J’aime ces encres qui me disent de fermes limites et des mots délicats, tout à la fois tendres et dures. J’aime l’envol du geste sur l’espace contraint de la toile… »